Même si le service en ligne ne doit ouvrir que dans trois semaines, il n’est pas trop tôt pour commencer à regrouper les documents nécessaires et faire quelques simulations.
Et si vous vous penchiez dès maintenant sur votre déclaration de revenus ?
Collecter et vérifier les informations
Le contribuable est le seul responsable des sommes qu’il déclare. Mieux vaut donc éviter de se fier aveuglément à la déclaration préremplie, une erreur étant toujours possible.
Puisqu’il vous faudra vérifier les élément transmis automatiquement à l’administration, la période précédant la campagne fiscale peut être mise à profit pour regrouper les pièces utiles : décomptes de salaires, attestations fiscales… Vous disposerez ainsi du temps nécessaires pour réclamer les documents qui vous manquent.
Il ne faut pas non plus oublier qu’il appartient également au contribuable de déclarer ses dépenses déductibles : aide à domicile, investissements défiscalisés… Prendre le temps de faire un état précis est là aussi le meilleur moyen de ne rien omettre.
Faire les bons choix
Dans certains domaines, le contribuable disposent de surcroît de plusieurs options. C’est notamment le cas pour les enfants majeurs. Par principe, ils sont détachés du foyer des parents, lesquels peuvent déduire les aides financières accordées (dans la limite de 6.794 euros cette année).
Mais les enfants majeurs peuvent sous certaines conditions demeurer rattachés à leurs parents, qui profitent alors d’une demi-part supplémentaire. Quelques calculs préliminaires peuvent aider à faire le bon choix.
Diverses options existent de la même façon pour ceux qui ont des revenus fonciers (abattement automatique de 30% ou frais réels) ainsi que pour ceux qui ont des dividendes (PFU ou imposition au barème avec un abattement de 40%).
Simuler
En résumé, prendre de l’avance laisse le temps de faire des simulations pour optimiser le montant de son imposition et/ou éviter les erreurs. Au-delà des exemples donnés ci-dessus, cela peut aussi concerner le traitement de revenus exceptionnels, l’intégration d’une prime de départ à la retraite, le passage ou non aux frais réels ou encore la répartition des revenus après un divorce dans l’année.
Notons enfin que si les contribuables ne sont pas tous à l’aise avec les calculs fiscaux, l’administration vient de mettre en ligne son simulateur 2025. Un outil avec lequel il peut également être utile de se familiariser avant l’ouverture des déclarations en ligne.
Source : Olivier Decarre, Le Revenu.